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Street photo : Prochain RDV

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Préface
  • Préface Évasions
  • Olivier Andrys
  • Auteur/Compositeur/Interprète

Quel mot magique transforme un texte en littérature ? Quel coup de pinceau accroche un tableau à celui des œuvres d’art ? Quand la photographie quitte-t-elle le cliché ? Comment l’artisan devient-il artiste ? Où est le croisement qui sépare le produit de l’œuvre, la façon du style ? La réponse intéresse aussi bien le fond que la forme, chacun en soi étant suffisamment délicat à débusquer, pour qu’on soit certain pendant quelques nuits des temps encore, d’aduler des croûtons en délaissant la mie !
Une chose est certaine : l’artiste est irremplaçable. Non qu’on ne puisse vivre sans lui : chaque artiste est dispensable, quoiqu’on en pense. Mais il est unique. Ainsi, ses œuvres. Le jour où l’artiste s’en va, l’art a perdu, l’art est perdu, l’art est éperdu, et ceux qui l’ont reconnu sont emplis d’une tristesse démesurée, car ils savent qu’avec lui nous quittent à jamais ses futures créations, et dans le pire des meilleurs cas, tous ses chefs-d’œuvre en devenir. Cette part de lui que l’artiste nous offre est bien plus qu’un cadeau : c’est sa seconde âme (la première, secrète et privée comme la vôtre et la mienne, est tout-à-fait commune ; celle qu’il nous tend devient publique, collective, et tout-à-fait commune).
Ce don, ce don, ce dont on manquera toujours après lui, ne sera remplacé par aucun autre.
Faut-il un don, pour pratiquer la photographie ? Un mécène sera le bienvenu, car le matériel n’est pas donné… Mais pour le reste, ne suffit-il
pas d’appuyer sur le bouton ?
Et pour quoi faire ? À quoi sert la photographie ? À ses débuts, elle imita les arts préexistants : le portrait (photo d’identité), la nature morte (photo légiste), le nu (photo dans son plus simple appareil). Endurcie, elle pénétra quelques domaines à la fois vierges et mineurs, comme le reportage sportif de complaisance (photo poteau) et le casier judiciaire (photo maton). Il lui fallut absorber tous les genres, avant de tout recracher. Une fois assimilée son histoire – aussi courte que ses progrès furent rapides – elle se fit une place parmi la plus haute noblesse des outils d’expression. Elle est d’ailleurs la technique favorite de la publicité !

La photographie nous donne le monde à voir. Un monde, qui bien que passé par l’objectif, n’en reste pas moins subjectif. Pour ce faire, à la différence du film, elle se doit de résumer tout un discours en un mot ;
le bruit en un murmure. Moins qu’un murmure, la photographie est un soupir. Une image qui court sur le bruit du monde. Elle capture l’instant.
Ce moment perpétuel de brève éternité est le fruit de l’ouverture subreptice de l’obturateur, dont le son court, étouffé, discret, signe chaque fois la fin d’un monde. Et, heureusement ça n’a jamais manqué, le début du suivant.
C’est là, qu’est le pouvoir de l’artiste : il définit le monde. Celui du photographe lui obéit au doigt et à l’œil. Se fourre le premier dans le second, qui croit que la photographie nous montre la réalité !
Ruben nous invite à voyager en sa compagnie, dans l’univers où se laisse exposer sa face sombre, si souvent éclairée par son rire éblouissant.
Il se révèle, sans fixateur pour l’immobiliser. Toujours en mouvement, il prend des portes pour échapper aux murs. La porte est la frontière par excellence : la passer, c’est changer de dimension. D’un côté elle nous enferme, de l’autre on est libre. La photographie est une porte. Porte, qui est la première étape du voyage. Ou bien, est-ce la fenêtre ? Portes et fenêtres sont des cadres, qui emprisonnent et libèrent à la fois. La photographie est une fenêtre. Elle pourrait être un pont, mais le pont n’a pas la forme d’une fenêtre, sauf quand celle-ci donne sur un pont.
Par ailleurs, le pont offre un passage au corps, quand la fenêtre livre un chemin au regard. Sauf bien sûr, quand on fait le mur. Mais, même si l’on pourrait faire un mur de photos des photos de murs de Ruben, la photo n’est pas un mur. Elle sert plutôt à traverser les parois ! Seulement, il arrive que même après, le mur perdure. Il tient, il s’accroche. Il ne se laisse pas démonter par un clic. La photo soupire. Ne peut-elle que suggérer ? De le détruire, de le contourner, de l’accepter, de l’admirer peut-être ? De faire le mur pour le défaire ? Non ! Elle ne s’avoue pas vaincue. Elle aussi, elle s’accroche. Et quand la photographie s’accroche au mur, tout est possible. Surtout si la photographie est une porte.
Ou une fenêtre.

Contact

  • Ruben
  • 51 rue du Bourgneuf
    28000 Chartres
  • 06 15 43 62 64
  • studiodubourgneuf@gmail.com

Tarifs

  • Livre “Évasions” : 25€
  • Livre “Destination...” : En impression
  • Poster 60X80 “Chartres by Ruben” : 10€
  • Photo à l'unité : 60€
    Les photos sont disponibles au format A4 .
    Finition lustrée/satinée sur collage de mousse 5 mm.
  • Pour l'achat de livre : ajouter 3€ en plus pour les frais de port.

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